La réalisation

Une vision projet

Lorsque que l’on regarde une vidéo ou un film, on se demande rarement comment on est arrivé à un tel résultat (et tant mieux d’ailleurs).

En réalité c’est l’aboutissement d’un long travail que l’on appelle : la réalisation.

La réalisation est un travail de recherche de cohérence. Tout au long des différentes étapes de fabrication du film, de la préparation au montage, en passant par le tournage, le réalisateur dirige, garde un cap correspondant à sa vision du projet pour livrer un média répondant à vos attentes.

L’écriture

L’écriture, c’est la naissance de l’idée : en fonction du brief ou de la demande du client, on imagine une histoire pour raconter le message que l’on veut faire passer.

Il en résultera un scénario qui peut être écrit par un scénariste ou le réalisateur lui-même.

Ce scénario est ensuite accompagné de différents documents, comme le découpage technique qui détaille tous les plans à tourner et les actions dans chacun d’eux, ou le storybaord pour avoir une première idée du film, sous forme de bande dessinée.

L’ensemble de ces documents permet de se projeter et valider le concept.

La production d’images

Tournage ou motion ?

Qu’il s’agisse d’un film « classique » ou d’un motion, c’est le moment de générer la matière qu’on travaillera par la suite en postproduction.

On peut soit tourner des images spécifiques (interviews, plans d’illustration…), soit décider d’animer des éléments graphiques que l’on crée ou récupère : c’est le motion.

À la différence d’un tournage qui produit des plans bruts (que l’on appelle des rushes), le motion se travaille uniquement sur ordinateur et ne nécessite pas d’équipe de tournage. Ce qui ne veut pas dire que c’est forcément moins cher : on peut passer beaucoup de temps sur la création d’un motion.

Comme souvent, la seule limite c’est l’imagination… et le budget !

Le montage vidéo

Étape cruciale car c’est là qu’on donne un sens, du rythme au film.

Le montage sert concrètement à assembler tous les éléments du film entre eux. Là encore, il faut ranger, organiser, catégoriser les médias afin de ne pas s’y perdre. On débute habituellement par la création de séquences de travail dans lesquelles on fait le tri des rushes : de chaque rush, on extrait la partie utile.

Le travail continue à la façon d’un entonnoir : on affine progressivement jusqu’à trouver la bonne combisaison d’assemblage pour donner sa forme finale au film.

La voix off

Nous avons parfois recours à l’emploi d’une “voix off” pour apporter un complément d’information ou raconter l’histoire. Il s’agit d’un.e comédien.ne qui est choisi.e en fonction de son timbre de voix pour correspondre à l’univers de la vidéo.

Sa diction est toujours unique, tantôt plus journalistique, tantôt plus narrative ou profonde pour s’adapter au style attendu.

Depuis quelques temps, le recours à des voix de synthèse fait son apparition. Même si elles peuvent se montrer convaincantes, il n’est pas toujours possible d’obtenir le résultat voulu. On s’en sert généralement comme « voix témoin », en attendant le véritable enregistrement.

Infographie, mixage, étalonnage

L’infographie consiste à ajouter aux images des éléments graphiques : effets de masquage ou de remplacement de fond vert, ajout de texte et autres éléments visuels, on « habille » le film à ce moment.

Le mixage sert à ajuster les niveaux de tous les éléments sonores du film : voix des comédiens, ambiances, bruitages, musique… Le but est d’obtenir un résultat harmonieux.

C’est également l’occasion d’étalonner le film pour rendre, comme au niveau sonore, les images cohérentes entre elles en terme de couleur et d’exposition, mais aussi pour donner un « look » au film.